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COMPAGNIE LA POURSUITE ( site de la compagnie)
11 septembre 2011

Pour "un métissage généralisé des oeuvres et des interprètes" : deux interviews de Raymonde Palcy

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Cité Black 18 0ctobre 2004

  Pouvez-vous nous présenter "Villes black, rires noirs", pourquoi un tel titre?

  Aucun titre n'est tout à fait innocent, c'est sûr. Il traduit des expériences, parfois des agacements personnels. Par exemple, quand on est comédienne et noire, on se voit sans arrêt demander : pourriez-vous me "faire" des contes africains.. Ceci même si l'on n'est pas africaine... et même si l'on n'est pas conteuse! Car conteur, c'est un autre art, que j'admire du reste, mais que je n'ai jamais appris. Alors, à la longue, il y a comme une lassitude que "black" soit toujours synonyme de "conte", d'animaux, de tradition... Or la saison dernière, j'ai fait avec Robbas Biassi Biassi un travail pour une association de médiathèques sur le roman africain. Cela m'a amenée à lire et relire beaucoup d'auteurs récents. J'ai été frappée par leur maîtrise du récit, de la satire sociale et politique, et par leur façon de rire du pire pour le transformer. D'où le "rire noir" du titre.Et puis aussi j'ai aimé un univers qui n'a rien à voir avec les tortues, les rois lions, la jungle... Non, dans notre spectacle, c'est plutôt le bitume, les enfants soldats, les grandes cités... Voilà, "rires blacks". C'était aussi une façon de dire "oui, on va vous parler de l'Afrique à notre façon : ni le SIDA et la famine des magazines, ni les contes merveilleux de la brousse... Une autre Afrique."

  Parlez-nous aussi de " c'est pas pétite affaire" et "petite négresse de l'île Saint-Pierre". A qui s'adresse ces spectacles ?

  A tout le monde j'espère! Enfin pour moi, un spectacle réussi parle aux spectateurs de tous âges, de toute origine. Peut-être les blacks seront-ils sur-représentés au théâtre des Marronniers, par rapport au public du reste de la programmation ? On verra. Mais dans le travail, je ne pense pas à telle ou telle catégorie de public. Il s'agit de vivre des situations, des émotions ... de parvenir à les transmettre et à les faire partager... et aussi de servir une langue, qui est souvent ici très belle et très âpre. Parfois, après les représentations, les spectateurs me demandent si j'ai vraiment vécu personnellement quelque chose de proche de ce qui est joué. Selon le spectacle, on vous interroge : "Avez-vous vraiment fait de la prison... Pensez-vous à une guerre que vous avez traversée vous même ?" La plupart du temps, non ! Le comédien a seulement exprimé au plus près l'émotion portée dans le texte. Peut-être n'aurait-il pas pu le jouer d'ailleurs si c'était son histoire d'un peu trop près? Mais ces questions sont un beau compliment.

  Vous partagez la scène avec un autre artiste congolais, comment vous êtes-vous rencontrés?

  Robbas Biassi Biassi, je l'ai rencontré en 96 à Lyon. Nous avons joué ensemble dans un spectacle que j'ai coproduit :"Paroles d'esclaves". Tout un programme, non ? Il s'agissait d'interviews des derniers esclaves vivant aux USA, interrogés alors qu'ils étaient très vieux. J'ai aussi joué avec Robbas dans "Le Black Note", de Tanguy Viel, l'histoire d'un blanc qui aime tellement le jazz qu'il finit par se croire noir.

  Il est Africain, vous êtes Antillaise, vous jouez ensemble des oeuvres afros à Lyon, c'est tout un symbole?

  C'est plutôt une réalité.Comme tout le reste du pays, Lyon est un pays mêlé... donc l'occasion de faire découvrir des horizons divers, des cultures diverses. Et puis, Antillais ou Africain aussi, c'est une réalité, puisque nous sommes issus du même continent, l'Afrique. Et nous partageons la scène avec Marcelle Basso : à première vue, on ne peut pas être plus "français-France" qu'elle ! or elle est fille d'Italien, une autre diaspora.

  Quelle est selon vous la place de la culture noire aujourd'hui?

  Il me semble que la musique occupe la plus grande place.. puis la danse, puis la littérature, puis le théâtre... Et par intermittence les arts plastiques. Plus l'énumération avance, plus on tombe dans les clichés. La diversité de la musique, encore, est à peu près reconnue. Mais déjà avec la danse, on dérive souvent vers le folklore, on voit essentiellement les danses traditionnelles. on ignore trop souvent le travail des chorégraphes contemporains, qui puisent leur sources dans la tradition pour la dépasser. Pour la littérature, je vous ai déjà dit ma lassitude sur le conte systématique. Même chose au théâtre, souvent. Pourtant, depuis quelques années, plusieurs éditeurs français font découvrir des oeuvres nombreuses, francophones et aussi d'autres en traduction. Sur ce point, le progrès est énorme.

  Comment réagissent les spectateurs de province face à vos spectacles?

  Nous créons "en province", comme on dit en France, mais nous avons joué un peu partout : Lyon, Paris et sa région, Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion. Je ne constate pas de différence bien marquée Paris province... Plutôt des différences qui tiennent au vécu des spectateurs. En métropole, on commence dans un silence religieux à écouter ce qui est dit, ou joué, ou chanté. Les gens partent pour une autre planète. A la fin, ils se pressent pour nous demander les références des oeuvres, tout étonnés de les avoir ignorées si longtemps. En revanche, les spectateurs d'Outremer anticipent les situations et en rient d'avance... et à la fin, ils les commentent parce qu' elles leur sont familières... et en rient encore même si ce rire est parfois un peu noir.

Pour en revenir à vous Raymonde, est-ce que cela a été facile d'imposer votre jeu, vos envies dans le monde des arts et du spectacle? 

Facile... difficile..?  Tout comédien a un, ou plusieurs rôles, dont il rêve. Moi, c'était Phèdre, et aussi Médée. Mais j'étais trop noire. Après, des compagnies africaines ont monté ces pièces...mais j'étais café au lait... Bref, ce n'est pas simple. Dans"Petite Négresse de l'île Saint-Pierre", il y a justement une scène, un peu ironique, sur ce sujet, sur la comédienne non seulement noire, mais encore métisse ! et en plus qui ne parle pas créole.   C'est un peu autobiographique... heureusement en partie seulement. J'ai eu des metteurs en scène qui m'ont donné de très beau rôles, indépendamment de ma couleur.

  Trop souvent, les comédiens black parlent de la difficulté de trouver des rôles pour s'exprimer...  

Dans tout ce que l'on joue au théâtre, il s'agit toujours de l'humain, évidemment. Mais là, on change le point de vue, on remet notre culture à sa place juste. Cela me fait penser aux représentations géographiques du planisphère. La taille des continents dépend de la projection choisie. Dans la carte que nous avons appris tous à l'école, l'Europe est au centre, donc très grosse, l'Afrique  en bas à droite, donc toute petite.  Un géographe, je crois qu'il s'appelle Peters, a dessiné une autre projection : l'Afrique au centre, donc plus grosse, l'Europe au coin, donc petite... Je pense que nous, nous faisons le même travail de changement de perspective en plaçant les cultures "du sud" au centre de  nos préoccupations: on les remet à leur taille !

Mais en fait je ne suis pas tellement axée sur la problématique Blanc/Noir, mais plutôt sur celle d'un métissage généralisé des oeuvres et de l'interprétation. . J'aime que le public, et les comédiens sur le plateau, soient à l'image de cette diversité. Dans "Demain il fera beau", il y a deux ans, nous étions deux comédiennes, une Blanche, une Noire,  pour incarner une adolescente  petite bourgeoise catholique bien française des années quarante : aucun spectateur n'a été surpris. S'il n'y a pas plus de mélange dans les distributions au théâtre, la frilosité tient aux créateurs, pas au public ...

Amina N° 416

Parlez-nous de votre carrière théâtrale ...Vos rêves de comédienne correspondaient-ils alors à la réalité du métier ?

Pas vraiment. Au départ, je voulais être danseuse, mais, comme disait ma grand-mère, " Y a pas de Noirs à l'opéra !" Quand j'ai pu me payer mes propres cours de danse, il était trop tard pour que je m'exprime par la danse et j'ai choisi une autre façon de le faire : le théâtre. A la suite du "Sas", je suis tom­bée sur un livre, "Paroles d'esclaves", de James Mellon, une découverte extraordinaire du fait que la littérature de l'époque ne parlait pas de l'esclavage. Je l'ai feuilleté et j'y ai trouvé des témoignages recueillis par un Américain auprès des derniers esclaves vivants aux Etats-Unis et auprès de leurs anciens maîtres vivants. Ces histoires de vies m'ont vivement touchée. Je me suis alors mise à rechercher des informa­tions sur l'esclavage, en bibliothèque. Ima­ginez... Dans les années 90, il n'y avait rien sur l'esclavage au rayon français ! C'est là que je me suis dit qu'il fallait porter cette parole. En tant qu'être humain, la parole de l'esclave ne pouvait être unique, mais plutôt multiple. Je mettais alors en parallèle ce que je venais de jouer sur la prison. Ce qui fait qu'un homme reste un homme, et qui différencie l'homme de l'animal, même dans la plus grande douleur, qu'il s'agisse de détenus ou d'esclaves, c'est le rire, la parole et cela m'a beaucoup frappée.

Vous jouez le premier rôle de la pièce "Petite négresse de l'île Saint-Pierre"; qui est un peu votre histoire. Comment l'idée d'une telle mise en scène a-t-elle germé ?

Cette petite négresse de l'île Saint-Pierre, c'est en grande partie mon histoire. L'île Saint-Pierre était un quartier de la banlieue parisienne, plus particulièrement d'Alfortville. Comme dans toutes les familles, on aime à raconter notre enfance. Mon compagnon, qui a eu une enfan­ce très différente de la mienne, aimait nous entendre en parler et pensait qu'il fallait écrire nos histoires. A force de m'entendre parler de tout cela, il s'est mis à noter tout ce que je racontais. Au bout de plusieurs années - 4 ou 5 ans -, lors d'un voyage il s'est mis à écrire une pièce à partir de mes souvenirs d'enfance. II y a deux ans, il m'a montré ce qu'il avait écrit et j'ai éclaté en sanglots. II m'a demandé si d'une part je ne me sentais pas trahie et d'autre part d'annoter ce sur quoi je n'étais pas d'accord, tout en insistant sur le fait que cette pièce devait garder un ressort à la fois dramaturgique et cocasse. J'ai compris sa démarche et intégré que quand on met en scène une autobiogra­phie, il y a toujours une part de création artis­tique qui ne respecte pas forcément la vérité. II a raconté notre vie à travers trois personnages : une petite fille représentée par "Elle" , "L'au­tre", une habitante de l'île Saint-Pierre de la même génération, qui pose un oeil extérieur, et le griot-au-chômage, cet homme venu d'Afrique. C'est un peu ce qui se passe dans la vie, un même événement est raconté différem­ment par les personnes qui le vivent.

Est-il facile de revivre sur scène quelques  mor­ceaux choisis de sa vie ?

C'est la première fois que je le fais. Au départ, j'avais quelques appréhensions, mais dans la mesure où cette pièce est écrite avec trois per­sonnages, je ne joue pas Raymonde Palcy mais "Elle". II faut forcément dissocier les person­nages de soi. La petite négresse dans cette his­toire est très ludique. L’œil extérieur de Claude Défard me juge certainement mieux que je ne peux le faire moi-même. Tout en appartenant à une famille ballottée à droite comme à gauche, j'étais une gamine rieuse. J'avais toujours des mauvaises notes en classe parce que j'aimais rigoler ou bavarde. II a su sauvegarder le fond.

Aviez-vous des appréhensions quant au regard du public ?

Non. II est vrai que cette pièce dévoile beau­coup d'aspects de ma  vie. Nous avons eu l'occasion d'en faire une première lecture au festival d'acteurs de Tours en mai dernier. Ensuite, il y a eu une discussion avec le public. Certaines personnes ont été émues, d'autres ont ri et à la fin beaucoup se sont mis à raconter leurs propres histoires. "La petite négresse", c'est aussi l'histoire d'une grand-mère et des rapports qu'elle entretient avec sa petite-fille. Cet échange a été très fort. Finalement, parce que c'est l'histoire d'êtres humains, elle est uni­verselle !

La programmation théâtrale du mois de novembre est axée sur les Antilles ou l’ Afrique. Est-ce fortuit ?

Cette pièce fait partie d'un diptyque "Villes black, rires noirs" où l'on joue en alternance : "Petite négresse de l'île Saint-Pierre" puis le lendemain "C'est pas petite affaire", une pièce à deux comédiens montée par Claude Défard, à partir de huit extraits de romanciers africains contemporains et de romanciers francophones, anglophones et lusophones. On a eu envie de monter ce spectacle avec le premier pour mon­trer que l'Afrique n'est pas un pays mais un continent. II y a des contes, des romanciers, des cultures. (Camille Vieux-Fort)

http://www.blackvisions.com/amina/

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11 septembre 2011

"DEMAIN IL FERA BEAU", Journal d’une adolescente novembre 1939 - septembre 1944

Demain_il_fera_beau

Denise Domenach Lallich publie son journal intime

Un document vécu sur l’Occupation et la Résistance à Lyon et dans sa région

Une histoire double : immédiate... et soixante ans après

Mise en scène : Claude Défard ( 2002)

avec Corinne Descote   Raymonde Palcy    Son : Lanig Le Dortz

avec l'aide de la DRAC et du Conseil Général du Rhône

Théâtre des Marronniers de Lyon, théâtre de Gleizé, Hauterives, Aqueduc de Dardilly, Centre d’histoire de le Résistance Lyon…

l'histoire au ras du quotidien

“ Cela me paraît un peu bête quand je pense que je fais comme les petites filles d’autrefois. Mais je suis isolée maintenant à cause de la guerre, et je suis obligée de confier mes pensées à quelqu’un, eh bien ce quelqu’un sera mon cahier” Cinquante ans après, Denise Domenach-Lallich publie cet écrit intime, sans modification autre que d’ajouter en avant propos ses réflexions d’aujourd’hui. De Lyon à Bourg en passant par Hauterives, on suit cette jeune fille, d’un milieu assez protégé : ses problèmes de lycéenne et ses émois d’adolescence sur fond de guerre omniprésente et d’Occupation... et la graduelle prise de conscience du monde qui l’entoure, jusqu’à son entrée dans la Résistance. Souvent drôle, et loin de tout héroïsme comme de tout catastrophisme historiques simplificateurs, ce journal nous restitue le quotidien d’une époque, avec ses hésitations, ses ignorances, ses futilités et ses grandeurs... et nous rappelle que la lutte est avant tout quête de bonheur.

 

 

Du journal intime à l'histoire : qu'est ce qu'un témoin ?

 

" Les deux comédiennes  se situent par rapport à l’oeuvre dans la même situation que ces jeunes destinataires. Ce sont deux actrices d’aujourd’hui qui découvrent cet écrit,  et reçoivent mission de le faire connaître au public. Elles sont les lectrices d’un journal dont elles ne comprennent pas tout d’emblée - c’est si étrange, l’intime décalé ; mais parfois elles s’identifient à l’auteur adolescente, non sans la distance des années ; à d’autres moments à l’auteur adulte. Et si, à parler d’enfance, on parlait toujours un peu de soi-même ? Il n’est pas indifférent probablement de remarquer qu’un nombre d’années assez semblable sépare les comédiennes d’aujourd’hui de l’adolescente du journal d’une part, de l’auteur adulte d’autre part : encore un problème d’intervalles . Le propos  : la mémoire ... Le moment où, pour paraphraser Queneau, l’actualité devient histoire à moins que ce ne soit l’inverse ? Le rôle du témoin, notion faussement simple ...Et comment traiter d’un écrit intime, comment en devenir aujourd’hui le passeur ? " Claude Défard

presse à la création

 

Ce défilé des années noires de la France, celles de l’Occupation, avec son cortège de renoncements et de reniements, de victimes et de martyres, sans oublier les bourreaux, prend tout à coup forme humaine dans le corps de cette jeune fille qui devient adulte dans un monde qu’elle qualifie de fou. Le tout avec une perspective didactique sans équivoque, habillée par des chansons du milieu du siècle dernier, habillée aussi par des costumes sobres mais élégants, évocateurs de l’époque mais modernes. Dirigée par la Martiniquaise Raymonde Palcy, La Compagnie La Poursuite met en scène Demain il fera beau, journal intime plein de rires et de larmes, avec une adresse impressionnante. Comme si les deux comédiennes pompaient cette vie goulûment afin de nous l’offrir en spectacle. (Antoine Ancelet) Le Progrès mardi 21 mai 2002 (extraits)


L’intérêt tient à la teneur historique et psychologique du texte. Le journal retrace en effet admirablement le retentissement des années sombres dans la vie d’une adolescente. Les préoccupations prosaïques, futiles de la jeune fille se mêlent à sa profonde révolte contre l’occupant et aux grandes décisions qui engagent et mettent en danger son existence. Dans une mise en scène sobre, Raymonde Palcy et Corinne Descotes réussissent à faire passer le propos essentiel du texte : le refus de l’inacceptable (N B ) Lyon capitale mercredi 22 mai 2002(extraits)

Sans héroïsme ni catastrophisme, voici le portrait d’une adolescente sur fond de guerre, par deux comédiennes qui découvrent ce récit. (AR) L’Express 23 mai 2002 (extraits)

 

Etre_femme_de_20_ans_en_1942

Etre une femme de 20 ans en 1942. Toulouse. (photo La Poursuite)

Chantiers_de_Jeunesse_P_rigor_1940_photo_D_fard

Trombinoscope_au_Chantiers

Les Chantiers de Jeunesse du Gouvernement de Vichy. Périgord, 1940 (photos La Poursuite)

 

 

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11 septembre 2011

"JAZZ", DE TONI MORRISON : la saga des anciens esclaves qui montent à Harlem

 

 Jazz

mise en scène Claude Défard

1997

avec Raymonde Palcy,

Raphaëlle Serreau

et Anna Mah.

 

 

La saga des Noirs qui montent sur Harlem après l'abolition de l'esclavage

 

 

A travers ces histoires de vie se déroule l'histoire des Noirs américains qui montent vers les villes du Nord :  mise à nu des souvenirs, des souffrances, des joies mais aussi des illusions perdues et des désirs inavoués (FRANCE ANTILLES)

 

lieux de représentations

Artchipel Scène nationale de Guadeloupe 

CDR de Martinique

Centre des Arts de Pointe à Pitre 

Condition des Soies à Lyon

CE SPECTACLE NE POURRA PAS ETRE REPRIS

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11 septembre 2011

"LE BLACK NOTE", DE TANGUY VIEL : mise en espace d'un thriller

Le_Black_Notemise en scène Corinne Descote, 2000,

avec Robbas Biassi Biassi

et Raymonde Palcy.

 

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Un thriller à base de jazz, d'amitié et de drogue ...

 

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lieux de  représentations

Le Plessis Théâtres de Tours 

médiathèques de Romorantin et de Rhône-Alpes

 

Cette mise en espace peut être pré­sentée sur une scène comme dans une bibliothèque. Elle peut s'adapter à une grande variété de lieux et notamment en appar­tement

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11 septembre 2011

"LE SAS", de Michel Azama : un oratorio contre la prison

Le_Sas

mise en scène Olivier Maurin, 1992,

avec Raymonde Palcy.

La dernière soirée de prison d'une détenue : oratorio contre l'incarcération et l'illusoire réinsertion

On part pour un voyage dont on sent très vite qu'on ne sortira pas indemne. Olivier Maurin joue sur les cassures dans un décor de murs d'un blanc gris un peu irréel : quelques éclairages , quelques bruits et une comédienne bouleversante : Raymonde Palcy ( LE MONDE)  Raymonde Palcy endosse la trouille mêlée de joie de cette partante devant l'inconnu du dehors (  LIBERATION)  Raymonde Palcy hurle avec fière et sensible tenue théâtrale la volonté de vivre d'une femme en révolte ( LES TEMPS MODERNES).

lieux de représentations

théâtre de la Platte à Lyon,  festival off d’Avignon, Institut français de Naples,  Scène nationale la Coupole de Melun-Sénard, théâtre des Halles d’Avignon, École Polytechnique, centre culturel Athena à Auray, théâtre municipal de Montlouis sur Loire, Tribunal de Créteil, MJC de Fresnes...

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11 septembre 2011

"HILDA" DE MARIE NDIAYE : esclavage et captation de personnalité

Production :

HildaCompagnie La Poursuite avec La Coupole-Scène nationale de Melun-Sénar,le Centre des Arts et de la culture de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe),  le Centre culturel des Abymes ( Guadeloupe ) et le Centre Culturel Oeucuménique de Villeurbanne (69)

mise en scène Claude Défard (2000)

avec Raymonde Palcy,

Raphaële Serreau

et Marius Yélolo

décor  Alain Pouillet , Edouard Frilet

costumes Angelina Herrero

lumière Jérôme Tournayre

Dans une île sucrière autrefois esclavagiste

  Madame Lemarchand a besoin d’une bonne . Ce sera Hilda: elle est propre, elle ne fume pas, elle a bonne réputation. Et elle s’appelle Hilda, au lieu de Consuelo ou Brigitte comme les servantes précédentes. Madame Lemarchand est progressiste. Alors elle veut aussi éduquer Hilda, l’habiller et caresser l’illusion de l’égalité.  Madame Lemarchand se sent mal-aimée : il faut donc qu’Hilda devienne son amie. Et petit à petit  elle vampirise Hilda et en fait sa chose, son  jouet . Marie Ndiaye situe cette fable dans une petite ville, quelque part, elle ne dit pas où. Nous la plaçons, nous, dans un pays qui a connu l’esclavage  voici un ou deux siècles... Un pays où pourtant existent aujourd’hui bien des Madame Lemarchand et bien des Hilda, les unes et les autres , donc,  descendantes d’esclaves . Souvent les Lemarchand sont plus claires de peau. Il arrive que les Hilda aient le teint plus sombre, parfois elles viennent d’un pays voisin pauvre. Dans tous les cas, elles rejouent ensemble la dialectique maître-esclave, comme éternelle et tous  les jours renouvelée dans ses formes.

Marché du corps, marché de l'âme

"Hilda, c’est deux lieux inconciliables porteurs de deux registres en apparence opposés, une comédie bourgeoise et une tragédie. Côté jardin, Madame Lemarchand.  Une bourgeoise fofolle de comédie, parfois  socialement odieuse, mais aussi sincère, amusante en un sens. Seules quelques fêlures peuvent laisser présager une épouse mal aimée...  et une mère  sans amour à donner ... Frank, lui, s’explique mal, comprend toujours trop tard. Il ne sera fort que quand une  femme saura vouloir à sa place. Et dans un no man’s land :  Hilda, l’objet du marché : Hilda privée de voix, de présence, de lieu. Elle n’a pas d’histoire qui lui appartienne en propre. Dotée du langage, elle aurait été  héros tragique, comme tout individu ou peuple écrasé. Mais, invisible, elle rate même cette dignité- là,  parce que c’est une victime absente : la pièce est une comédie en gris avec beaucoup de noir. " Claude Défard

Presse en bref                  

En adaptant la pièce de Marie Ndiaye, la compagnie La poursuite en tire une réflexion sur le racisme et la domination (POLITIS )   La mise en scène de Claude Défard est sobre, sans effets spectaculaires mais précise et riche en nuances ( LYON CAPITALE) Marie Ndiaye a situé ses protagonistes dans une petite ville de nulle part, mais le metteur en scène les place dans un pays qui a connu l’esclavage (AFRIQUE MAGAZINE) Mise en scène par Claude Défard, Hilda tente de restituer les paroles d’êtres enclos (LIBERATION)

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11 septembre 2011

"LA PAROLE DE NUIT" : mise en espace de trois nouvelles de Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant et Gisèle Pineau

mise en espace Claude Défardla_Parole_de_nuit

avec Raymonde Palcy

et Lanig Le Dortz (percussion)

Cette mise en espace, d'une durée d'une heure, peut être pré­sentée sur une scène comme dans une bibliothèque. Elle peut s'adapter à une grande variété de lieux et notamment en appar­tement.

Elle a été représentée dans de nombreuses médiathèques, ainsi qu'au Théâtre Artistic Athévains à Paris et au Festival des Abymes en Guadeloupe.

Un banc, un fil à linge, une bassine plas­tique, quelques négatifs photographiques, une comédienne et un livre pour dire trois auteurs de la « jeune » génération d'écrivains antillais francophones : une femme, deux hommes, une Guadeloupéenne, deux Martiniquais. Ils racontent des histoires toutes simples d'apparence, à la frontière du conte et de la chronique.

Tous trois se situent dans le droit fil de la belle « parole de nuit », celle que les anciens - les esclaves - contaient aux enfants à la faveur de l'obscurité. Carrefour de la « scripturalité » de la littérature occidentale et de l'« oralité » de la tradition populaire créole, cette littérature prend pour matériau la mémoire quotidienne narrée et son rythme circulaire. Elle défie notre « bon usage » hérité des XVlle et XVIIIe siècles pour renouer avec un ton qui rappelle les richesses carnavalesques et rabelaisiennes préclassiques. Elle intègre à l'écriture le bilinguisme quotidien et obligé de tout Antillais.

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11 septembre 2011

LA REVANCHE DES PISSENLITS ou le drame du Pipi au lit vu par Marie Nimier

Carlo_BondiRobert_Gil

Un spectacle de 5 à 105 ans

mise en scène : Claude Défard

chorégraphie : Daniel Sander

avec Carlo Bondi, Robert Gil et Raymonde Palcy 

lumière : Jord Le Dortz

univers sonore : Lanig Le Dortz

Le thème : le pipi au lit. Trois adultes livrent leur vécu sur la question : Solange et Mathieu, la trentaine, ont dans leur enfance  connu les affres et la saga du pipi au lit ; Monsieur Christian, vieillard dans une maison de retraite, retourne à l’âge où muscles et sphincters se relâchent – c’est désagréable, note-t-il sobrement, mais on sait que ça ne va pas durer. L’écrit de Marie Nimier joue sur une forme de réalisme poétique : son ode à trois voix  à l’incontinence, tour à tour drôle et tendue, évoque parfois les âges de la vie selon  Shakespeare. En mode mineur certes.  Mais au fond, pour être habituellement expulsé du champ littéraire, le propos n’est peut-être justement pas du tout … mineur .

Le pipi au lit, dernier tabou ?  Marie Nimier convoque en effet, avec la feinte innocence dont elle est coutumière, et sur le ton de la dérision, des thèmes tout à fait sérieux : le statut social de l’enfant, et celui du vieillard qui dans bien des cas lui ressemble ; les rites et les chantages familiaux ; les non dits d’une société qui prétend tout verbaliser… Elle débusque avec jubilation les tabous contemporains : certes ils ne résident plus du côté du sexe ni du corps triomphant ; ils ont élu domicile dans les régions du corps vaincu, défait par défaut ou excès d’âge, ou par manque de conformité aux usages. Ce pourrait être un  sujet d’essai ou de débat ! L’auteur préfère une comédie avec trois personnages vrais, attachants et insolents, et  cache toujours sa gravité sous l’humour, l’ironie, une tendresse amusée. Elle choisit la mémoire, le rêve  et le lapsus comme moteurs de son écrit : un beau terrain pour le théâtre. Notre spectacle parle à des spectateurs de tous âges. C’est une comédie à la fois réaliste et onirique dans laquelle l’objet tient une place importante : objet du quotidien, objet fétiche, objet pour rire. Rien n’est sérieux, mais tout fait sens parmi les interdits et les fantasmes qui accompagnent les fonctions « inférieures » de notre corps, celles que l’on ne montre pas.

Bibliographie  Dernier titre très médiatisé : La Reine du silence... et aussi : Sirène Gallimard 1985 La Girafe Gallimard 1987 Anatomie d’un chœur Gallimard 1990 L’Hypnotisme à la portée de tous Gallimard 1992 La Caresse Gallimard 1994 Celui qui court derrière l’oiseau Gallimard 1996 Oumtata à Paris Nathan 1997 (jeunesse) Une Mémoire d’éléphant Gallimard 1998 (jeunesse) Domino Gallimard 1998 La Nouvelle Pornographie Gallimard 2000 Charivari à Cot City  A1lbin Michel 2001 (jeunesse) Les Trois Sœurs Casserole Albin Michel  (jeunesse)...

 

Presse

inhabituel   Le thème est inhabituel puisque la romancière Marie Nimier aborde avec La Revanche des pissenlits la question sans âge du pipi au lit. Une comédie à la fois réaliste et onirique par la compagnie La Poursuite  à voir au Horlieu à Lyon.Incontinents d’hier et d’aujourd’hui, tous cachent leur gravité sous l’humour, l’ironie, la tendresse amusée. C’est la compagnie lyonnaise La Poursuite qui porte cette création, mise en scène par Claude Défard et chorégraphiée par Daniel Sander. Elle parle à des spectateurs de tout âge.(BG)     Le Progrès9 janvier 2003

La Poursuite du pipi  Fruit d’une commande d’écriture passée par France Culture à la romancière Marie Nimier, la Revanche des pissenlits est une comédie qui aborde un thème jusque là peu exploité dans le champ littéraire et théâtral : le pipi au lit. Le thème de cette pièce, visible par tous les publics, est le corps vaincu, défait par défaut ou excès d’âge, ou par manque de conformité aux usages. Rappelons que les deux dernières créations de La Poursuite, Hilda et Demain il fera beau, nous avaient vivement séduits par leur authentique simplicitéLyon Capitale  8 janvier 2003

Fuite à tous les (ét)âges   A trois voix, l’enfant (qui y est confronté), l’adulte ( qui s’en souvient), le vieillard (souffrant d’incontinence), La Revanche des pissenlits tente d’aborder le problème, sans tabou, mais avec pudeur. La Compagnie La Poursuite et Claude Défard, metteur en scène, en ont tiré un spectacle qui sait trouver le ton juste, à défaut d’en mettre plein la vue, ne cherchant pas à déranger, mais plutôt à comprendre, et à faire comprendre au public, qu’il soit jeune ou moins jeuneLe Petit Bulletin  15 janvier 2003

Veut Pipi  Sujet inhabituel pour cette création du théâtre de la Poursuite de Lyon. La Revanche des Pissenlits traite d’un sujet a priori indigne des planches, l’incontinence à travers les âges. Le symptôme touche surtout en début et en fin de vie ; occasion d’un parallèle souriant entre l’enfant et le vieillard.   Politis  9 janvier 2003

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11 septembre 2011

LA PRESSE EN BREF

 

France_Antilles_vignette

Le Sas
On part pour un voyage dont on sent très vite qu'on ne sortira pas indemne. Olivier Maurin joue sur les cassures dans un décor de murs d'un blanc gris un peu irréel : quelques éclairages , quelques bruits et une comédienne bouleversante : Raymonde Palcy ( LE MONDE)   Raymonde Palcy endosse la trouille mêlée de joie de cette partante devant l'inconnu du dehors (  LIBERATION)  Raymonde Palcy hurle avec fière et sensible tenue théâtrale la volonté de vivre d'une femme en révolte
( LES TEMPS MODERNES).

Paroles d'Esclaves
Le spectacle pose des questions toujours d'actualité dans le monde d'aujourd'hui. La question de la liberté et de la servitude, de la dignité humaine et du respect de l'autre, comme celle des rapports de domination
( LE FIGARO).

Jazz
A travers ces histoires de vie se déroule l'histoire des Noirs américains qui montent
vers les villes du Nord :  mise à nu des souvenirs, des souffrances, des joies mais aussi des illusions perdues et des désirs inavoués (FRANCE ANTILLES).

Hilda
En adaptant la pièce de Marie Ndiaye, la compagnie La poursuite en tire une réflexion sur le racisme et la domination (POLITIS )   La mise en scène de Claude Défard est sobre, sans effets spectaculaires mais précise et riche en nuances ( LYON CAPITALE) Marie Ndiaye a situé ses protagonistes dans une petite ville de nulle part, mais le metteur en scène les place dans un pays qui a connu l'esclavage (AFRIQUE MAGAZINE) Mise en scène par Claude Défard, Hilda tente de restituer les paroles d'êtres enclos
(LIBERATION)

Demain il fera beau
La Compagnie La Poursuite met en scène Demain il fera beau, journal intime plein de rires et de larmes, avec une adresse impressionnante. Comme si les deux comédiennes pompaient cette vie goulûment afin de nous l'offrir en spectacle. ( LE PROGRES) Dans une mise en scène sobre, Raymonde Palcy et Corinne Descotes réussissent à faire passer le propos essentiel du texte : le refus de l'inacceptable ( LYON CAPITALE )  Sans héroïsme ni catastrophisme, voici le portrait d'une adolescente sur fond de guerre, par deux comédiennes qui découvrent ce récit ( L'EXPRESS).

La Revanche des pissenlits
Le thème est inhabituel puisque la romancière Marie Nimier aborde avec La Revanche des pissenlits la question sans âge du pipi au lit. Incontinents d'hier et d'aujourd'hui, tous cachent leur gravité sous l'humour, l'ironie, la tendresse amusée, chorégraphiées par Daniel Sander. Le spectacle parle à des spectateurs de tout âge.( LE PROGRES)     Une comédie qui aborde un thème jusque là peu exploité dans le champ littéraire et théâtral : le pipi au lit. Rappelons que les deux dernières créations de La Poursuite, Hilda et Demain il fera beau, nous avaient vivement séduits par leur authentique simplicité(LYON CAPITALE )    Claude Défard en a tiré un spectacle qui sait trouver le ton juste, ne cherchant pas à déranger, mais plutôt à comprendre, et à faire comprendre au public, qu'il soit jeune ou moins jeune (LE PETIT BULLETIN )   Sujet inhabituel pour cette création du théâtre de la Poursuite de Lyon. La Revanche des Pissenlits traite d'un sujet a priori indigne des planches, l'incontinence à travers les âges : occasion d'un parallèle souriant entre l'enfant et le vieillard
( POLITIS)

Le Black Note
La musique en scène souligne avec justesse cette écriture haletante et ponctue de notes de saxo chères à John Coltrane ( LA TRIBUNE LE PROGRES) La compagnie La Poursuite a su mettre en avant la richesse du roman noir de Tanguy Viel ( LA NOUVELLE REPUBLIQUE DU CENTRE)   

Petite Négresse de l'île Saint-Pierre
Cette petite négresse, qui apprend sa négritude par hasard dans le regard de l'autre, qui affirme une identité particulière, des racines, une histoire héritée, ne s'enferme pas du tout dans un particularisme. Sa qualité essentielle est de porter l'universel ... '( LE FIGARO) On se tait, on écoute, on se demande, naïf à notre tour, mais alors, tout cela, c'était vrai.C'était  vous?... N'était-ce pas aussi un peu chacun d'entre-nous? (EKODAFRIK) Elle, l’Autre et le Griot-au-chômage tentent de reconstruire l’histoire, fragmentaire, mouvante, en raboutant bribes d’images, empreintes d’odeurs, éclats d’accents martiniquais, turcs, grecs ou arméniens.
( La TERRASSE)

C'est pas pétite affaire
…Claude Défard a mis en scène une Afrique des villes et des pays qui rient noir, à la fois réelle et imaginaire avec en filigrane l’importance de l’enfance… (BULLES DE GONES) C’est pas pétite affaire porte un regard noir et rigolard sur l’Afrique d’aujourd’hui avec une ironie d’autant plus mordante que ce sont des personnages d’enfant qui la portent. Tout se se passe ici en ville dans un incroyable chaos de trottoirs surpeuplés à mille lieues de la brousse…( LYON POCHE)"

Ça t'apprendra à vivre ... Les couleurs, les odeurs, les sensations tactiles jouent un rôle prépondérant dans ces bribes de mémoire, portées par la comédienne Raymonde Palcy, Auvergnate et Antillaise, qui sait intimement ce que métissage veut dire !(LYON-POCHE) Un spectacle sensible, drôle et intelligent ; une comédienne généreuse offrant perspective et vie au texte.( L'ART-GUMENT)
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11 septembre 2011

"PAROLES D'ESCLAVES" DE JAMES MELLON : les témoignages des derniers esclaves vivants

 

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coproduction Chok Théâtre

mise en scène Alain Besset,1997

avec Alain Besset, Robbas Biassi Biassi, Christine Billard, Denis Brandon, Valérie Gonzales, Maryam Maxime, Raymonde Palcy, Joseph Sitot

Avec l'aide de la Drac et de l'ADAMI

lieux des représentations

NEC de St Priest en Jarez (Loire),  Toboggan de Décines, espace Albert Camus de Bron ,  Maison du peuple de Pierre Bénite, centre culturel Charlie Chaplin de Vaulx en Velin  (Rhône), Centre dramatique  national-TJA à Lyon, Jouy le Moutiers, Artchipel Scène nationale de Guadeloupe, CDR de Martinique, au Zénith à  Cayenne et à la  Réunion...

 

Les Etats-UNIS enquêtent sur l'esclavage

Paroles d'esclaves restitue la parole d'une trentaine d'anciens esclaves américains qui racontent, eux-mêmes, le temps où l'on pouvait les acheter et les vendre comme des meubles ou du bétail. Ils ont été interviewés par des enquêteurs envoyés dans tout le pays par deux agences d'état entre 1934 et 1941. Seuls quelques milliers des quatre millions d'affranchis de la guerre de Sécession survivaient encore et, sans cette décision du gouvernement, leur vie aurait sombré dans l'oubli. Loin des images forcément partielles de l'esclavage véhiculées par la littérature et le cinéma, l`enquête nous fait pénétrer dans une réalité sociale extrêmement diversifiée, de l'esclave des champs battu, violé, torturé, à tel esclave domestique quasiment membre de la famille. A travers les récits des survivants se dévoile une société complexe qui distribue des rôles très divers à des multitudes de personnes privées de tout droit. Paradoxalement, cette variété fait d'autant mieux apparaître ce qui constitue l'essence unique de cette condition qui n'a pas d'équivalent depuis (même lorsque la victime est aussi mal traitée} : !e fait que l'esclavage soit "statutaire" et affirme le droit de propriété d'un homme sur d'autres hommes

Ce spectacle ne pourra plus avoir lieu dans sa mise en scène et sa distribution d'origine

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