"DEMAIN IL FERA BEAU", Journal d’une adolescente novembre 1939 - septembre 1944
Denise Domenach Lallich publie son journal intime
Un document vécu sur l’Occupation et la Résistance à Lyon et dans sa région
Une histoire double : immédiate... et soixante ans après
Mise en scène : Claude Défard ( 2002)
avec Corinne Descote Raymonde Palcy Son : Lanig Le Dortz
avec l'aide de la DRAC et du Conseil Général du Rhône
Théâtre des Marronniers de Lyon, théâtre de Gleizé, Hauterives, Aqueduc de Dardilly, Centre d’histoire de le Résistance Lyon…
l'histoire au ras du quotidien
“ Cela me paraît un peu bête quand je pense que je fais comme les petites filles d’autrefois. Mais je suis isolée maintenant à cause de la guerre, et je suis obligée de confier mes pensées à quelqu’un, eh bien ce quelqu’un sera mon cahier” Cinquante ans après, Denise Domenach-Lallich publie cet écrit intime, sans modification autre que d’ajouter en avant propos ses réflexions d’aujourd’hui. De Lyon à Bourg en passant par Hauterives, on suit cette jeune fille, d’un milieu assez protégé : ses problèmes de lycéenne et ses émois d’adolescence sur fond de guerre omniprésente et d’Occupation... et la graduelle prise de conscience du monde qui l’entoure, jusqu’à son entrée dans la Résistance. Souvent drôle, et loin de tout héroïsme comme de tout catastrophisme historiques simplificateurs, ce journal nous restitue le quotidien d’une époque, avec ses hésitations, ses ignorances, ses futilités et ses grandeurs... et nous rappelle que la lutte est avant tout quête de bonheur.
Du journal intime à l'histoire : qu'est ce qu'un témoin ?
" Les deux comédiennes se situent par rapport à l’oeuvre dans la même situation que ces jeunes destinataires. Ce sont deux actrices d’aujourd’hui qui découvrent cet écrit, et reçoivent mission de le faire connaître au public. Elles sont les lectrices d’un journal dont elles ne comprennent pas tout d’emblée - c’est si étrange, l’intime décalé ; mais parfois elles s’identifient à l’auteur adolescente, non sans la distance des années ; à d’autres moments à l’auteur adulte. Et si, à parler d’enfance, on parlait toujours un peu de soi-même ? Il n’est pas indifférent probablement de remarquer qu’un nombre d’années assez semblable sépare les comédiennes d’aujourd’hui de l’adolescente du journal d’une part, de l’auteur adulte d’autre part : encore un problème d’intervalles . Le propos : la mémoire ... Le moment où, pour paraphraser Queneau, l’actualité devient histoire à moins que ce ne soit l’inverse ? Le rôle du témoin, notion faussement simple ...Et comment traiter d’un écrit intime, comment en devenir aujourd’hui le passeur ? " Claude Défard
presse à la création
Ce défilé des années noires de la France, celles de l’Occupation, avec son cortège de renoncements et de reniements, de victimes et de martyres, sans oublier les bourreaux, prend tout à coup forme humaine dans le corps de cette jeune fille qui devient adulte dans un monde qu’elle qualifie de fou. Le tout avec une perspective didactique sans équivoque, habillée par des chansons du milieu du siècle dernier, habillée aussi par des costumes sobres mais élégants, évocateurs de l’époque mais modernes. Dirigée par la Martiniquaise Raymonde Palcy, La Compagnie La Poursuite met en scène Demain il fera beau, journal intime plein de rires et de larmes, avec une adresse impressionnante. Comme si les deux comédiennes pompaient cette vie goulûment afin de nous l’offrir en spectacle. (Antoine Ancelet) Le Progrès mardi 21 mai 2002 (extraits)
L’intérêt tient à la teneur historique et psychologique du texte. Le journal retrace en effet admirablement le retentissement des années sombres dans la vie d’une adolescente. Les préoccupations prosaïques, futiles de la jeune fille se mêlent à sa profonde révolte contre l’occupant et aux grandes décisions qui engagent et mettent en danger son existence. Dans une mise en scène sobre, Raymonde Palcy et Corinne Descotes réussissent à faire passer le propos essentiel du texte : le refus de l’inacceptable (N B ) Lyon capitale mercredi 22 mai 2002(extraits)
Sans héroïsme ni catastrophisme, voici le portrait d’une adolescente sur fond de guerre, par deux comédiennes qui découvrent ce récit. (AR) L’Express 23 mai 2002 (extraits)
Etre une femme de 20 ans en 1942. Toulouse. (photo La Poursuite)
Les Chantiers de Jeunesse du Gouvernement de Vichy. Périgord, 1940 (photos La Poursuite)
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