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COMPAGNIE LA POURSUITE ( site de la compagnie)

11 septembre 2011

"DEMAIN IL FERA BEAU", Journal d’une adolescente novembre 1939 - septembre 1944

Demain_il_fera_beau

Denise Domenach Lallich publie son journal intime

Un document vécu sur l’Occupation et la Résistance à Lyon et dans sa région

Une histoire double : immédiate... et soixante ans après

Mise en scène : Claude Défard ( 2002)

avec Corinne Descote   Raymonde Palcy    Son : Lanig Le Dortz

avec l'aide de la DRAC et du Conseil Général du Rhône

Théâtre des Marronniers de Lyon, théâtre de Gleizé, Hauterives, Aqueduc de Dardilly, Centre d’histoire de le Résistance Lyon…

l'histoire au ras du quotidien

“ Cela me paraît un peu bête quand je pense que je fais comme les petites filles d’autrefois. Mais je suis isolée maintenant à cause de la guerre, et je suis obligée de confier mes pensées à quelqu’un, eh bien ce quelqu’un sera mon cahier” Cinquante ans après, Denise Domenach-Lallich publie cet écrit intime, sans modification autre que d’ajouter en avant propos ses réflexions d’aujourd’hui. De Lyon à Bourg en passant par Hauterives, on suit cette jeune fille, d’un milieu assez protégé : ses problèmes de lycéenne et ses émois d’adolescence sur fond de guerre omniprésente et d’Occupation... et la graduelle prise de conscience du monde qui l’entoure, jusqu’à son entrée dans la Résistance. Souvent drôle, et loin de tout héroïsme comme de tout catastrophisme historiques simplificateurs, ce journal nous restitue le quotidien d’une époque, avec ses hésitations, ses ignorances, ses futilités et ses grandeurs... et nous rappelle que la lutte est avant tout quête de bonheur.

 

 

Du journal intime à l'histoire : qu'est ce qu'un témoin ?

 

" Les deux comédiennes  se situent par rapport à l’oeuvre dans la même situation que ces jeunes destinataires. Ce sont deux actrices d’aujourd’hui qui découvrent cet écrit,  et reçoivent mission de le faire connaître au public. Elles sont les lectrices d’un journal dont elles ne comprennent pas tout d’emblée - c’est si étrange, l’intime décalé ; mais parfois elles s’identifient à l’auteur adolescente, non sans la distance des années ; à d’autres moments à l’auteur adulte. Et si, à parler d’enfance, on parlait toujours un peu de soi-même ? Il n’est pas indifférent probablement de remarquer qu’un nombre d’années assez semblable sépare les comédiennes d’aujourd’hui de l’adolescente du journal d’une part, de l’auteur adulte d’autre part : encore un problème d’intervalles . Le propos  : la mémoire ... Le moment où, pour paraphraser Queneau, l’actualité devient histoire à moins que ce ne soit l’inverse ? Le rôle du témoin, notion faussement simple ...Et comment traiter d’un écrit intime, comment en devenir aujourd’hui le passeur ? " Claude Défard

presse à la création

 

Ce défilé des années noires de la France, celles de l’Occupation, avec son cortège de renoncements et de reniements, de victimes et de martyres, sans oublier les bourreaux, prend tout à coup forme humaine dans le corps de cette jeune fille qui devient adulte dans un monde qu’elle qualifie de fou. Le tout avec une perspective didactique sans équivoque, habillée par des chansons du milieu du siècle dernier, habillée aussi par des costumes sobres mais élégants, évocateurs de l’époque mais modernes. Dirigée par la Martiniquaise Raymonde Palcy, La Compagnie La Poursuite met en scène Demain il fera beau, journal intime plein de rires et de larmes, avec une adresse impressionnante. Comme si les deux comédiennes pompaient cette vie goulûment afin de nous l’offrir en spectacle. (Antoine Ancelet) Le Progrès mardi 21 mai 2002 (extraits)


L’intérêt tient à la teneur historique et psychologique du texte. Le journal retrace en effet admirablement le retentissement des années sombres dans la vie d’une adolescente. Les préoccupations prosaïques, futiles de la jeune fille se mêlent à sa profonde révolte contre l’occupant et aux grandes décisions qui engagent et mettent en danger son existence. Dans une mise en scène sobre, Raymonde Palcy et Corinne Descotes réussissent à faire passer le propos essentiel du texte : le refus de l’inacceptable (N B ) Lyon capitale mercredi 22 mai 2002(extraits)

Sans héroïsme ni catastrophisme, voici le portrait d’une adolescente sur fond de guerre, par deux comédiennes qui découvrent ce récit. (AR) L’Express 23 mai 2002 (extraits)

 

Etre_femme_de_20_ans_en_1942

Etre une femme de 20 ans en 1942. Toulouse. (photo La Poursuite)

Chantiers_de_Jeunesse_P_rigor_1940_photo_D_fard

Trombinoscope_au_Chantiers

Les Chantiers de Jeunesse du Gouvernement de Vichy. Périgord, 1940 (photos La Poursuite)

 

 

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11 septembre 2011

"JAZZ", DE TONI MORRISON : la saga des anciens esclaves qui montent à Harlem

 

 Jazz

mise en scène Claude Défard

1997

avec Raymonde Palcy,

Raphaëlle Serreau

et Anna Mah.

 

 

La saga des Noirs qui montent sur Harlem après l'abolition de l'esclavage

 

 

A travers ces histoires de vie se déroule l'histoire des Noirs américains qui montent vers les villes du Nord :  mise à nu des souvenirs, des souffrances, des joies mais aussi des illusions perdues et des désirs inavoués (FRANCE ANTILLES)

 

lieux de représentations

Artchipel Scène nationale de Guadeloupe 

CDR de Martinique

Centre des Arts de Pointe à Pitre 

Condition des Soies à Lyon

CE SPECTACLE NE POURRA PAS ETRE REPRIS

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11 septembre 2011

"LE BLACK NOTE", DE TANGUY VIEL : mise en espace d'un thriller

Le_Black_Notemise en scène Corinne Descote, 2000,

avec Robbas Biassi Biassi

et Raymonde Palcy.

 

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Un thriller à base de jazz, d'amitié et de drogue ...

 

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lieux de  représentations

Le Plessis Théâtres de Tours 

médiathèques de Romorantin et de Rhône-Alpes

 

Cette mise en espace peut être pré­sentée sur une scène comme dans une bibliothèque. Elle peut s'adapter à une grande variété de lieux et notamment en appar­tement

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11 septembre 2011

"LE SAS", de Michel Azama : un oratorio contre la prison

Le_Sas

mise en scène Olivier Maurin, 1992,

avec Raymonde Palcy.

La dernière soirée de prison d'une détenue : oratorio contre l'incarcération et l'illusoire réinsertion

On part pour un voyage dont on sent très vite qu'on ne sortira pas indemne. Olivier Maurin joue sur les cassures dans un décor de murs d'un blanc gris un peu irréel : quelques éclairages , quelques bruits et une comédienne bouleversante : Raymonde Palcy ( LE MONDE)  Raymonde Palcy endosse la trouille mêlée de joie de cette partante devant l'inconnu du dehors (  LIBERATION)  Raymonde Palcy hurle avec fière et sensible tenue théâtrale la volonté de vivre d'une femme en révolte ( LES TEMPS MODERNES).

lieux de représentations

théâtre de la Platte à Lyon,  festival off d’Avignon, Institut français de Naples,  Scène nationale la Coupole de Melun-Sénard, théâtre des Halles d’Avignon, École Polytechnique, centre culturel Athena à Auray, théâtre municipal de Montlouis sur Loire, Tribunal de Créteil, MJC de Fresnes...

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11 septembre 2011

"HILDA" DE MARIE NDIAYE : esclavage et captation de personnalité

Production :

HildaCompagnie La Poursuite avec La Coupole-Scène nationale de Melun-Sénar,le Centre des Arts et de la culture de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe),  le Centre culturel des Abymes ( Guadeloupe ) et le Centre Culturel Oeucuménique de Villeurbanne (69)

mise en scène Claude Défard (2000)

avec Raymonde Palcy,

Raphaële Serreau

et Marius Yélolo

décor  Alain Pouillet , Edouard Frilet

costumes Angelina Herrero

lumière Jérôme Tournayre

Dans une île sucrière autrefois esclavagiste

  Madame Lemarchand a besoin d’une bonne . Ce sera Hilda: elle est propre, elle ne fume pas, elle a bonne réputation. Et elle s’appelle Hilda, au lieu de Consuelo ou Brigitte comme les servantes précédentes. Madame Lemarchand est progressiste. Alors elle veut aussi éduquer Hilda, l’habiller et caresser l’illusion de l’égalité.  Madame Lemarchand se sent mal-aimée : il faut donc qu’Hilda devienne son amie. Et petit à petit  elle vampirise Hilda et en fait sa chose, son  jouet . Marie Ndiaye situe cette fable dans une petite ville, quelque part, elle ne dit pas où. Nous la plaçons, nous, dans un pays qui a connu l’esclavage  voici un ou deux siècles... Un pays où pourtant existent aujourd’hui bien des Madame Lemarchand et bien des Hilda, les unes et les autres , donc,  descendantes d’esclaves . Souvent les Lemarchand sont plus claires de peau. Il arrive que les Hilda aient le teint plus sombre, parfois elles viennent d’un pays voisin pauvre. Dans tous les cas, elles rejouent ensemble la dialectique maître-esclave, comme éternelle et tous  les jours renouvelée dans ses formes.

Marché du corps, marché de l'âme

"Hilda, c’est deux lieux inconciliables porteurs de deux registres en apparence opposés, une comédie bourgeoise et une tragédie. Côté jardin, Madame Lemarchand.  Une bourgeoise fofolle de comédie, parfois  socialement odieuse, mais aussi sincère, amusante en un sens. Seules quelques fêlures peuvent laisser présager une épouse mal aimée...  et une mère  sans amour à donner ... Frank, lui, s’explique mal, comprend toujours trop tard. Il ne sera fort que quand une  femme saura vouloir à sa place. Et dans un no man’s land :  Hilda, l’objet du marché : Hilda privée de voix, de présence, de lieu. Elle n’a pas d’histoire qui lui appartienne en propre. Dotée du langage, elle aurait été  héros tragique, comme tout individu ou peuple écrasé. Mais, invisible, elle rate même cette dignité- là,  parce que c’est une victime absente : la pièce est une comédie en gris avec beaucoup de noir. " Claude Défard

Presse en bref                  

En adaptant la pièce de Marie Ndiaye, la compagnie La poursuite en tire une réflexion sur le racisme et la domination (POLITIS )   La mise en scène de Claude Défard est sobre, sans effets spectaculaires mais précise et riche en nuances ( LYON CAPITALE) Marie Ndiaye a situé ses protagonistes dans une petite ville de nulle part, mais le metteur en scène les place dans un pays qui a connu l’esclavage (AFRIQUE MAGAZINE) Mise en scène par Claude Défard, Hilda tente de restituer les paroles d’êtres enclos (LIBERATION)

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11 septembre 2011

"LA PAROLE DE NUIT" : mise en espace de trois nouvelles de Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant et Gisèle Pineau

mise en espace Claude Défardla_Parole_de_nuit

avec Raymonde Palcy

et Lanig Le Dortz (percussion)

Cette mise en espace, d'une durée d'une heure, peut être pré­sentée sur une scène comme dans une bibliothèque. Elle peut s'adapter à une grande variété de lieux et notamment en appar­tement.

Elle a été représentée dans de nombreuses médiathèques, ainsi qu'au Théâtre Artistic Athévains à Paris et au Festival des Abymes en Guadeloupe.

Un banc, un fil à linge, une bassine plas­tique, quelques négatifs photographiques, une comédienne et un livre pour dire trois auteurs de la « jeune » génération d'écrivains antillais francophones : une femme, deux hommes, une Guadeloupéenne, deux Martiniquais. Ils racontent des histoires toutes simples d'apparence, à la frontière du conte et de la chronique.

Tous trois se situent dans le droit fil de la belle « parole de nuit », celle que les anciens - les esclaves - contaient aux enfants à la faveur de l'obscurité. Carrefour de la « scripturalité » de la littérature occidentale et de l'« oralité » de la tradition populaire créole, cette littérature prend pour matériau la mémoire quotidienne narrée et son rythme circulaire. Elle défie notre « bon usage » hérité des XVlle et XVIIIe siècles pour renouer avec un ton qui rappelle les richesses carnavalesques et rabelaisiennes préclassiques. Elle intègre à l'écriture le bilinguisme quotidien et obligé de tout Antillais.

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11 septembre 2011

LA REVANCHE DES PISSENLITS ou le drame du Pipi au lit vu par Marie Nimier

Carlo_BondiRobert_Gil

Un spectacle de 5 à 105 ans

mise en scène : Claude Défard

chorégraphie : Daniel Sander

avec Carlo Bondi, Robert Gil et Raymonde Palcy 

lumière : Jord Le Dortz

univers sonore : Lanig Le Dortz

Le thème : le pipi au lit. Trois adultes livrent leur vécu sur la question : Solange et Mathieu, la trentaine, ont dans leur enfance  connu les affres et la saga du pipi au lit ; Monsieur Christian, vieillard dans une maison de retraite, retourne à l’âge où muscles et sphincters se relâchent – c’est désagréable, note-t-il sobrement, mais on sait que ça ne va pas durer. L’écrit de Marie Nimier joue sur une forme de réalisme poétique : son ode à trois voix  à l’incontinence, tour à tour drôle et tendue, évoque parfois les âges de la vie selon  Shakespeare. En mode mineur certes.  Mais au fond, pour être habituellement expulsé du champ littéraire, le propos n’est peut-être justement pas du tout … mineur .

Le pipi au lit, dernier tabou ?  Marie Nimier convoque en effet, avec la feinte innocence dont elle est coutumière, et sur le ton de la dérision, des thèmes tout à fait sérieux : le statut social de l’enfant, et celui du vieillard qui dans bien des cas lui ressemble ; les rites et les chantages familiaux ; les non dits d’une société qui prétend tout verbaliser… Elle débusque avec jubilation les tabous contemporains : certes ils ne résident plus du côté du sexe ni du corps triomphant ; ils ont élu domicile dans les régions du corps vaincu, défait par défaut ou excès d’âge, ou par manque de conformité aux usages. Ce pourrait être un  sujet d’essai ou de débat ! L’auteur préfère une comédie avec trois personnages vrais, attachants et insolents, et  cache toujours sa gravité sous l’humour, l’ironie, une tendresse amusée. Elle choisit la mémoire, le rêve  et le lapsus comme moteurs de son écrit : un beau terrain pour le théâtre. Notre spectacle parle à des spectateurs de tous âges. C’est une comédie à la fois réaliste et onirique dans laquelle l’objet tient une place importante : objet du quotidien, objet fétiche, objet pour rire. Rien n’est sérieux, mais tout fait sens parmi les interdits et les fantasmes qui accompagnent les fonctions « inférieures » de notre corps, celles que l’on ne montre pas.

Bibliographie  Dernier titre très médiatisé : La Reine du silence... et aussi : Sirène Gallimard 1985 La Girafe Gallimard 1987 Anatomie d’un chœur Gallimard 1990 L’Hypnotisme à la portée de tous Gallimard 1992 La Caresse Gallimard 1994 Celui qui court derrière l’oiseau Gallimard 1996 Oumtata à Paris Nathan 1997 (jeunesse) Une Mémoire d’éléphant Gallimard 1998 (jeunesse) Domino Gallimard 1998 La Nouvelle Pornographie Gallimard 2000 Charivari à Cot City  A1lbin Michel 2001 (jeunesse) Les Trois Sœurs Casserole Albin Michel  (jeunesse)...

 

Presse

inhabituel   Le thème est inhabituel puisque la romancière Marie Nimier aborde avec La Revanche des pissenlits la question sans âge du pipi au lit. Une comédie à la fois réaliste et onirique par la compagnie La Poursuite  à voir au Horlieu à Lyon.Incontinents d’hier et d’aujourd’hui, tous cachent leur gravité sous l’humour, l’ironie, la tendresse amusée. C’est la compagnie lyonnaise La Poursuite qui porte cette création, mise en scène par Claude Défard et chorégraphiée par Daniel Sander. Elle parle à des spectateurs de tout âge.(BG)     Le Progrès9 janvier 2003

La Poursuite du pipi  Fruit d’une commande d’écriture passée par France Culture à la romancière Marie Nimier, la Revanche des pissenlits est une comédie qui aborde un thème jusque là peu exploité dans le champ littéraire et théâtral : le pipi au lit. Le thème de cette pièce, visible par tous les publics, est le corps vaincu, défait par défaut ou excès d’âge, ou par manque de conformité aux usages. Rappelons que les deux dernières créations de La Poursuite, Hilda et Demain il fera beau, nous avaient vivement séduits par leur authentique simplicitéLyon Capitale  8 janvier 2003

Fuite à tous les (ét)âges   A trois voix, l’enfant (qui y est confronté), l’adulte ( qui s’en souvient), le vieillard (souffrant d’incontinence), La Revanche des pissenlits tente d’aborder le problème, sans tabou, mais avec pudeur. La Compagnie La Poursuite et Claude Défard, metteur en scène, en ont tiré un spectacle qui sait trouver le ton juste, à défaut d’en mettre plein la vue, ne cherchant pas à déranger, mais plutôt à comprendre, et à faire comprendre au public, qu’il soit jeune ou moins jeuneLe Petit Bulletin  15 janvier 2003

Veut Pipi  Sujet inhabituel pour cette création du théâtre de la Poursuite de Lyon. La Revanche des Pissenlits traite d’un sujet a priori indigne des planches, l’incontinence à travers les âges. Le symptôme touche surtout en début et en fin de vie ; occasion d’un parallèle souriant entre l’enfant et le vieillard.   Politis  9 janvier 2003

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11 septembre 2011

LA PRESSE EN BREF

 

France_Antilles_vignette

Le Sas
On part pour un voyage dont on sent très vite qu'on ne sortira pas indemne. Olivier Maurin joue sur les cassures dans un décor de murs d'un blanc gris un peu irréel : quelques éclairages , quelques bruits et une comédienne bouleversante : Raymonde Palcy ( LE MONDE)   Raymonde Palcy endosse la trouille mêlée de joie de cette partante devant l'inconnu du dehors (  LIBERATION)  Raymonde Palcy hurle avec fière et sensible tenue théâtrale la volonté de vivre d'une femme en révolte
( LES TEMPS MODERNES).

Paroles d'Esclaves
Le spectacle pose des questions toujours d'actualité dans le monde d'aujourd'hui. La question de la liberté et de la servitude, de la dignité humaine et du respect de l'autre, comme celle des rapports de domination
( LE FIGARO).

Jazz
A travers ces histoires de vie se déroule l'histoire des Noirs américains qui montent
vers les villes du Nord :  mise à nu des souvenirs, des souffrances, des joies mais aussi des illusions perdues et des désirs inavoués (FRANCE ANTILLES).

Hilda
En adaptant la pièce de Marie Ndiaye, la compagnie La poursuite en tire une réflexion sur le racisme et la domination (POLITIS )   La mise en scène de Claude Défard est sobre, sans effets spectaculaires mais précise et riche en nuances ( LYON CAPITALE) Marie Ndiaye a situé ses protagonistes dans une petite ville de nulle part, mais le metteur en scène les place dans un pays qui a connu l'esclavage (AFRIQUE MAGAZINE) Mise en scène par Claude Défard, Hilda tente de restituer les paroles d'êtres enclos
(LIBERATION)

Demain il fera beau
La Compagnie La Poursuite met en scène Demain il fera beau, journal intime plein de rires et de larmes, avec une adresse impressionnante. Comme si les deux comédiennes pompaient cette vie goulûment afin de nous l'offrir en spectacle. ( LE PROGRES) Dans une mise en scène sobre, Raymonde Palcy et Corinne Descotes réussissent à faire passer le propos essentiel du texte : le refus de l'inacceptable ( LYON CAPITALE )  Sans héroïsme ni catastrophisme, voici le portrait d'une adolescente sur fond de guerre, par deux comédiennes qui découvrent ce récit ( L'EXPRESS).

La Revanche des pissenlits
Le thème est inhabituel puisque la romancière Marie Nimier aborde avec La Revanche des pissenlits la question sans âge du pipi au lit. Incontinents d'hier et d'aujourd'hui, tous cachent leur gravité sous l'humour, l'ironie, la tendresse amusée, chorégraphiées par Daniel Sander. Le spectacle parle à des spectateurs de tout âge.( LE PROGRES)     Une comédie qui aborde un thème jusque là peu exploité dans le champ littéraire et théâtral : le pipi au lit. Rappelons que les deux dernières créations de La Poursuite, Hilda et Demain il fera beau, nous avaient vivement séduits par leur authentique simplicité(LYON CAPITALE )    Claude Défard en a tiré un spectacle qui sait trouver le ton juste, ne cherchant pas à déranger, mais plutôt à comprendre, et à faire comprendre au public, qu'il soit jeune ou moins jeune (LE PETIT BULLETIN )   Sujet inhabituel pour cette création du théâtre de la Poursuite de Lyon. La Revanche des Pissenlits traite d'un sujet a priori indigne des planches, l'incontinence à travers les âges : occasion d'un parallèle souriant entre l'enfant et le vieillard
( POLITIS)

Le Black Note
La musique en scène souligne avec justesse cette écriture haletante et ponctue de notes de saxo chères à John Coltrane ( LA TRIBUNE LE PROGRES) La compagnie La Poursuite a su mettre en avant la richesse du roman noir de Tanguy Viel ( LA NOUVELLE REPUBLIQUE DU CENTRE)   

Petite Négresse de l'île Saint-Pierre
Cette petite négresse, qui apprend sa négritude par hasard dans le regard de l'autre, qui affirme une identité particulière, des racines, une histoire héritée, ne s'enferme pas du tout dans un particularisme. Sa qualité essentielle est de porter l'universel ... '( LE FIGARO) On se tait, on écoute, on se demande, naïf à notre tour, mais alors, tout cela, c'était vrai.C'était  vous?... N'était-ce pas aussi un peu chacun d'entre-nous? (EKODAFRIK) Elle, l’Autre et le Griot-au-chômage tentent de reconstruire l’histoire, fragmentaire, mouvante, en raboutant bribes d’images, empreintes d’odeurs, éclats d’accents martiniquais, turcs, grecs ou arméniens.
( La TERRASSE)

C'est pas pétite affaire
…Claude Défard a mis en scène une Afrique des villes et des pays qui rient noir, à la fois réelle et imaginaire avec en filigrane l’importance de l’enfance… (BULLES DE GONES) C’est pas pétite affaire porte un regard noir et rigolard sur l’Afrique d’aujourd’hui avec une ironie d’autant plus mordante que ce sont des personnages d’enfant qui la portent. Tout se se passe ici en ville dans un incroyable chaos de trottoirs surpeuplés à mille lieues de la brousse…( LYON POCHE)"

Ça t'apprendra à vivre ... Les couleurs, les odeurs, les sensations tactiles jouent un rôle prépondérant dans ces bribes de mémoire, portées par la comédienne Raymonde Palcy, Auvergnate et Antillaise, qui sait intimement ce que métissage veut dire !(LYON-POCHE) Un spectacle sensible, drôle et intelligent ; une comédienne généreuse offrant perspective et vie au texte.( L'ART-GUMENT)
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11 septembre 2011

"PAROLES D'ESCLAVES" DE JAMES MELLON : les témoignages des derniers esclaves vivants

 

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coproduction Chok Théâtre

mise en scène Alain Besset,1997

avec Alain Besset, Robbas Biassi Biassi, Christine Billard, Denis Brandon, Valérie Gonzales, Maryam Maxime, Raymonde Palcy, Joseph Sitot

Avec l'aide de la Drac et de l'ADAMI

lieux des représentations

NEC de St Priest en Jarez (Loire),  Toboggan de Décines, espace Albert Camus de Bron ,  Maison du peuple de Pierre Bénite, centre culturel Charlie Chaplin de Vaulx en Velin  (Rhône), Centre dramatique  national-TJA à Lyon, Jouy le Moutiers, Artchipel Scène nationale de Guadeloupe, CDR de Martinique, au Zénith à  Cayenne et à la  Réunion...

 

Les Etats-UNIS enquêtent sur l'esclavage

Paroles d'esclaves restitue la parole d'une trentaine d'anciens esclaves américains qui racontent, eux-mêmes, le temps où l'on pouvait les acheter et les vendre comme des meubles ou du bétail. Ils ont été interviewés par des enquêteurs envoyés dans tout le pays par deux agences d'état entre 1934 et 1941. Seuls quelques milliers des quatre millions d'affranchis de la guerre de Sécession survivaient encore et, sans cette décision du gouvernement, leur vie aurait sombré dans l'oubli. Loin des images forcément partielles de l'esclavage véhiculées par la littérature et le cinéma, l`enquête nous fait pénétrer dans une réalité sociale extrêmement diversifiée, de l'esclave des champs battu, violé, torturé, à tel esclave domestique quasiment membre de la famille. A travers les récits des survivants se dévoile une société complexe qui distribue des rôles très divers à des multitudes de personnes privées de tout droit. Paradoxalement, cette variété fait d'autant mieux apparaître ce qui constitue l'essence unique de cette condition qui n'a pas d'équivalent depuis (même lorsque la victime est aussi mal traitée} : !e fait que l'esclavage soit "statutaire" et affirme le droit de propriété d'un homme sur d'autres hommes

Ce spectacle ne pourra plus avoir lieu dans sa mise en scène et sa distribution d'origine

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11 septembre 2011

ÇA T'APPRENDRA A VIVRE de Jeanne Benameur

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Algérie janvier 1958, France décembre 1958

de Jeanne Benameur (Denoël)

mise en scène Claude Défard avec Raymonde Palcy  création lumière Jord Le Dortz   univers sonore Eric Dupré. Avec l’aide du FASILD et de la DRAC Rhône-Alpes. Création à lyon, Espace 44, en novembre 2006, Reprise pour les collèges et lycée salle Garcin à Lyon avec l'aide de la Ville de Lyon en janvier 2007 et en février 2008

1958, guerre d’Algérie… Un père, une mère et quatre enfants noués par le silence. D’abord là-bas dans une ville des Aurès… puis en France, sur la côte atlantique. Le père est arabe, et directeur de prison, la mère une belle Italienne aux yeux bleus : donc en Algérie des « à moitié », des « demis », ni Français, ni Arabes, ni Pieds-Noirs ; en France des exilés qui ne trouveront pas leur place et ne sauront pas « vivre comme les autres ».

Et voici que la cadette rompt le mutisme familial. Elle raconte. Une parole pour apprendre à exister et pour se confronter aux mensonges : ceux des parents, des sœurs et de tous les adultes qu’elle côtoie…ses propres mensonges aussi parfois. Cette voix sans racine et sans appartenance éclaire la guerre et l’exil d’une lumière singulière.

Cette création s’inscrit pour la compagnie La Poursuite dans deux des axes du travail théâtral mené depuis quatorze ans : les paroles de la diaspora africaine ; le théâtre-récit-de-vie. Rappelons à ce propos quelques créations : « Petite Négresse de l’île Saint-Pierre », « Demain il fera beau journal d’une adolescente 1940 », « Paroles d’esclaves », « La Parole de nuit », « Le Sas », « Jazz », « C’est pas pétite affaire », « Hilda »…

Le spectacle vu par

Marielle Créac'h, Lyon Poche 08/11/2006   
écrit autobiographique de Jeanne Benameur, "Ça t'apprendra à vivre" entrecroise les émotions de la petite fille qu'elle était en 1958 quand débute le récit en Algérie, puis en exil sur la côte Atlantique, et de la femme qu'elle est devenue. Exilée sans racine, ni Arabe, ni Française, ni Pieds-noirs mais partout surnuméraire voire sus­pecte, elle raconte les silences et les mensonges d'une famille où « on n'a jamais rien pu faire comme tout le monde » et d'une société où l'hypocrisie fait foi Un texte aux multiples strates qu'adapte aujourd'hui la Compagnie La Poursuite dont le travail est depuis 14 ans centré sur les paroles de !a diaspora africaine et le métissage. Claude Défard en signe !a mise en scène. C'est moins un texte sur l'Algérie qu'une interrogation sur l'exil et sur l'identité. Fille d'un directeur de prison arabe et d'une Italienne aux yeux bleus, la narratrice dit l' effarement de n'être de nulle part, Mêlant le passé et le présent, elle se parle à elle-même, mais aussi interpelle, avec violence parfois, ce père qui l'a adulée mais ne lui a jamais appris sa langue, cette mère bruyante qui s'est fait la complice de tous les mensonges et tous ceux qui l'ont, consciemment ou non, condamnée à écrire un "faux-journal", à se "bricoler" en secret une culture formidable de contradictions... Les couleurs, les odeurs, les sensations tactiles jouent un rôle prépondérant dans ces bribes de mémoire, portées par la comédienne Raymonde Palcy, Auvergnate et Antillaise, qui sait intimement ce que métissage veut dire !

margoton despres  l'art-gument 24/11/2006 : Un énorme besoin d’amour

« Algérie janvier 1958, France décembre 1958 », tel est le sous-titre de la pièce.On imagine alors que le centre du spectacle sera politique, dans le contexte des « événements »…Non, de la Guerre d’Algérie. Mais ce n’est pas le cas, au centre cette petite fille, cette femme qui regarde la petite fille qu’elle a été. Au centre, un énorme besoin d’amour, une envie d’unicité.Pour résumer, le petite née d’un père arabe et d’une mère française d’origine italienne. La famille – une sœur aînée, un frère et les deux petites et les parents bien sûr – vit en Algérie. Mais bientôt ils seront rejetés des deux communautés arabe et française et devront partir en France. Mais l’intérêt du texte réside dans le regard que porte cette fillette sur le monde qui l’entoure : un regard lucide, acide d’une petite qui voudrait être une – unique dans son intégrité. [….] Un spectacle sensible, drôle et intelligent ; une comédienne généreuse offrant perspective et vie au texte. La petite fille se cherchait une.  Moi, j’avais trouvé « l’unité » d’un beau spectacle.

 

 

L’AUTEUR  -   Jeanne Benameur

Jeanne Benameur écrit tantôt pour les adultes, tantôt pour la jeunesse. Citons quelques titres :
Les Reliques, Denoël - Les Demeurées, Denoël -  Les Mains libres, Denoël - Une heure, une vie, Thierry Magnier  - Comme on respire, Thierry Magnier - La Boutique jaune, Thierry Magnier - Ça t'apprendra à vivre, Denoël – Un jour mes princes sont venus, Denoël - Si même les arbres meurent., Thierry Magnier -   Marthe et Marie, L'Entretoise - Quitte ta mère, Thierry Magnier ..

 

annexe : exploitation pédagogique du spectacle dans les cas de représentations scolaires (  de la troisième à la terminale)   Thèmes proposés  : le récit de vie et l’écriture autobiographique, la décolonisation, l’exil, l’appartenance (ou la non appartenance) à une communauté. Prolongements possibles : savoir écrire son propre récit autobiographique… références aux programmes : lycée et collège : le récit autobiographique et ses registres de langue / La décolonisation, l’exemple de l’Algérie   collège : la guerre d’Algérie / nationalité et appartenance à une communauté/ liaison interdisciplinaire sur des textes contemporains des moments historiques étudiés - Lycée : texte et interprétation scénique / le récit et la spécificité du langage théâtral

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