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COMPAGNIE LA POURSUITE ( site de la compagnie)
24 octobre 2015

L'ALGERIE, LE SOLEIL ET L'OBSCUR

de Madeleine Chaumat, avec le soutien de la compagnie Parlons-en, avec Bernard Gerland et Raymonde Palcy, Mise en espace Claude Défard, Lumière Jean Tartaroli, Regard chorégraphique Audrey Nion, Regard littéraire Georges Chich

pour blog

L’auteur et le texte
Toute jeune, Madeleine Chaumat part travailler en Algérie, comme dactylo sans aucune idée politique. Choquée aussitôt par les injustices coloniales, elle  rencontre les insurgés algériens et accepte de  taper des tracts. Elle est arrêtée au moment de la bataille d'Alger en 1957. Emmenée à la Villa Sesini, le centre secret de l’armée française, elle subit de longues tortures. Elle le raconte par écrit vingt ans après, pour tenter de faire comprendre à ses proches, et aux médecins, les troubles dont elle souffre depuis cette épreuve. Son texte  n’est pas destiné à l’origine à la publication. Ce n’est que récemment que Madeleine Chaumat s’est laissé convaincre de le divulguer.

Un oratorio à deux voix
« Le sujet du texte, à mon avis, et de notre création, c’est la torture, et l’impossibilité de l’oubli et du pardon. La guerre d’Algérie est le cadre, pas le sujet (d’autres lieux et d’autres guerres reviendraient en partie au même). Ceci dans un récit écrit vingt ans après les faits, et que nous jouons trente-cinq ans après encore. Écran du temps et de la mémoire. Le temps presque comme tangible.Notre spectacle est un oratorio à deux voix (dédoublement parallèle à celui raconté dans le texte) dont l’objectif est de tenter de dire l’indicible.
Les deux comédiens, « Elle » et « Lui » sont comme deux instruments de musique. Ils rendent compte de la même histoire, sur des tempos parallèles et qui ne se rencontrent pas. Et ils  ne communiquent pas entre eux.Elle porte les émotions, y compris paroxystiques, revécues par l’auteur dans son texte, ceci en s’appuyant sur la chorégraphie minimaliste mais très présente d’Audrey Nion. Sans réalisme. Ni adresse au public à proprement parler (elle le traverse). Lui est le porteur des faits, d’une certaine rationalité, également présents dans le texte. Il s’exprime comme pour lui-même. Et pour lui-même, il énonce, constate, sans émotion. C’est l’huissier dépassionné de la vérité et même des douleurs. Il est le regard de la mémoire. »
Claude Défard, metteur en scène


Spectacle créé à Lyon du 7 au 11 octobre 2015 au moment de la publicaion du texte aux Editions La rumeur libre

DOSSIER L_Alg_rie__le_soleil_et_l_obscur

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23 octobre 2015

DES INCONNUS CHEZ MOI

Des Tirailleurs sénégalais chez Lucie Cousturier

Mise en scène Magali Berruet. Adaptation Claude Défard. Avec : Raymonde Palcy, Aude Pellizzoni et Joël Toussaint. Lumière Jord Le Dortz. Costumes Marie-Pierre Morel-Lab. Avec le label de la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale

Théâtre des Marronniers à Lyon du 13 au 23 novembre 2014  - Guyane (Scène conventionnée de Macouria le 12 mars 2015, Mana le 13 mars, Kourou le 17 mars)

Joel NB et rouge léger

 
Dans  Des Inconnus chez moi  (1920) Lucie Cousturier raconte  « sa »   Grande Guerre : comment, au mépris des conventions, elle reçoit chez elle les tirailleurs sénégalais du camp militaire voisin. Comment elle devient leur prof de français improvisée, puis leur amie. Sans son témoignage, le quotidien des soldats africains de1916, en majorité illettrés, serait resté inconnu. En plein triomphe de l’impérialisme et du militarisme,  elle conteste  guerre et colonisation. Pourquoi pareille audace chez cette apolitique, artiste peintre de la  « meilleure » bourgeoisie ?  La mise en scène de Magali Berruet se place résolument dans les  Années folles, où résonnent le swing et le blues. Pris entre un conflit  meurtrier et un fougueux élan de vie, trois artistes de music-hall vivent, chantent et dansent la rencontre  de l’artiste et des tirailleurs.

Des Inconnus chez moi


 

VOIR DES EXTRAITS DU SPECTACLE : https://vimeo.com/113685326

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........LIRE LE DOSSIER  Des_Inconnus_chez_moi

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20 octobre 2015

NEUF AFFICHES témoins de huit spectacles

_a_t_apprendraPetite_N_gresseLe_SasesclavesDemaincomplicit_srevanche_des_pissenlits.....Hilda.

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Jazz

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19 octobre 2015

PETITE NEGRESSE DE L'ILE SAINT-PIERRE

photo_couleurs_presse

texte basé sur le récit d'enfance réel d'une "négropolitaine"

de Claude Défard

Avec Marcelle Basso, Robbas Biassi Biassi et  Raymonde Palcy

Mise en scène Claude Défard assisté de Magali Berruet
Lumière Jord Le Dortz
Musiques Robbas Biassi Biassi
Costumes : Marylène Richard
Avec l’aide de l’ADAMI et du FASILD

1955 : banlieue déhéritée ou banlieue paradis ?

Cela se passe… quelque part entre 1955 et 1960. "L’Île Saint-Pierre" accueille pêle-mêle  tous les exils. Des Martiniquais qui croient à l’école publique et aux zombis ; des Arméniens penchés sur leur machine à coudre pour oublier les massacres ; des repris de justice qui tiennent souvent le haut du trottoir .. Et les bougnats, les auvergnats, qui épousent parfois le voisin noir comme charbon ; De leur union naîtra une petite négresse. Des années plus tard, elle raconte un monde en marge, certes… qui fonctionne sur des codes sévères, c’est vrai… Mais un monde sur lequel règne aussi une paradoxale harmonie, qui pourrait ressembler à une forme de bonheur aujourd’hui oublié. L’Île Saint-Pierre a existé : pas un paradis , par certains côtés un bout du monde déshérité. Bref, une banlieue. Ses habitants ont servi, non sans quelque liberté, de modèles aux personnages de la pièce. Certains existent encore aujourd’hui. D’autres sont morts ;  mais trois saltimbanques comédiens musiciens les font tous vivre au présent, dans un monde drôle, dur et parfois tendre que la mémoire vient enchanter.
                                                                                                                            
L'auteur : "j'emprunte une autobiographie de banlieue à trois voix !

" "Petite Négresse de l’île Saint-Pierre est en partie fiction, en partie témoignage, j’ignore dans quelle proportion. J’ai écrit à partir des souvenirs d’enfance que m’a racontés, parvenue à l’âge adulte, une native de « l’île ». Ces récits se sont égrainés sur plusieurs années, par bribes. J’ai conservé le lieu, les personnages et des atmosphères qui m’avaient frappé.J’ai surtout suivi la trace, paradoxalement heureuse, laissée en moi par des souvenirs de l’île Saint-Pierre, qui ne m’appartiennent pas…J'ai créé trois personnages qui sont chacun une manière possible de racanter cette histoire.  De cette rencontre  et de ces durées conjuguées naît peut-être une autre forme de réalité : cette étrange alchimie qui vient parfois transformer la grisaille en merveilleux. "Claude Défard

 

programmations

Création : 10 au 28 novembre 2004 au théâtre des Marronniers à Lyon,

puis : Festival des écritures, à Alfortville, Festival « Images et paroles à Aubenas,  Théâtre des Halles à Avignon,  Théâtre de Fort-de-France - Martinique

"PETITE NEGRESSE" ET LA PRESSE

Le Figaro 19 nov 2004  Ils sont trois. Elle, qui revit sous nos yeux son histoire. Essentiellement son enfance à l'île Saint-Pierre qui n'a d'île que le nom. Une banlieue défavorisée, dirait-on à présent sans poésie aucune. Elle, elle a la poésie de l'en­fance et des souvenirs qui reviennent par bouffées, dans un beau désordre. Elle est émouvante, drôle, attachante. Elle est dans le présent de son récit. Autour d'elle et de sa grand-mère, c'est un modeste mais si humain petit monde qui prend vie. C'est aussi un moment d'histoire coloré comme un livre d'images. II y a l'Autre. Une huma­nité teintée de moquerie et de fatalisme. Elle est à la fois dans l'histoire et à côté. Elle est celle qui cherche la vérité, remet de l'ordre, ramène au sujet, fait avancer l'histoire, place les événements en perspective. Et il y a le Griot, ses mots et sa musique. II est là pour chanter les temps forts, les personnages glorieux. Pour faire geste et légende. Un travail difficile. Comment arriver à quelque chose avec ces souvenirs-là, pas le moindre guerrier dans ce monde de femmes, dans cet univers de petite fille. n très joli univers que Claude Défard dit avoir construit à partir de propos entendus, de souvenirs écoutés. Sa qualité essentielle est de porter l'universel en lui. Le titre ne le laisserait pas supposer a priori. Or cette petite négresse, qui apprend sa négritude par hasard dans le regard de l'autre, qui affirme une identité particulière, des racines, une histoire héritée, ne s'enferme pas du tout dans un particularisme. Si d'autres veulent l'enfermer dans sa peau, elle, elle accueille le monde d'un regard ouvert, curieux et intelligent.(…)

Ekodafrik N° 82  Le public a réservé une véritable ovation à ce spectacle, et pour cause... Comment résister à cet amour fou d'une petite fille pour sa grand-mère, que dis-je, d'une petite princesse omnipotente pour une reine do­tée de tous les pouvoirs, en particulier celui d'aimer. Délices de l'enfance qui a la fa­culté de transformer une citrouille en car­rosse, une cahute en palais, une grise ban­lieue parisienne en une île aux consonan­ces exotiques... On jalouse cette petite princesse qui faute de chewing-gum mâ­chonne des épis de blé...  Et toutes ces familles venues d'ici et d'ailleurs... Les Arméniens, tellement mystérieux; les an­ciens repris de justice . Aujourd'hui à l'école la princesse a appris qu'elle était aussi une négresse... Et bien vite, elle com­prend que lorsqu'on est une négresse l'on n'a pas droit à l'erreur.  Le public se délecte de ce récit d'en­fance, fantasque et réaliste à la fois. Enfin, il y a ce moment de grâce suspendue où la petite, négresse de l'île Saint-Pierre devenue femme se lève et dit «  Je »... On se tait, on écoute, on se demande, naïf à notre tour, mais alors, tout cela, c'était vrai? C'était bien vous?... N'était-ce pas aussi un peu chacun d'entre-nous?

et aussi   POLITIS 21 octobre 2004 :La compagnie La Poursuite porte au théâtre des littératures contemporaines qu’elle aime et veut faire partager. Des textes qui par leur contenue et leur forme questionnent la société : paroles de détenus, d’enfants, d’esclaves, de marginaux. Une réflexion sur le racisme et la condition des Noirs.( Emery  Taisne) CITE BLACK Lundi 18 octobre 2004 :Sur la carte que nous avons appris tous à l'école, l'Europe est au centre, donc très grosse, l'Afrique  en bas à droite, donc toute petite.  Un géographe, je crois qu'il s'appelle Peters, a dessiné une autre projection : l'Afrique au centre, donc plus grosse, l'Europe au coin, donc petite... Je pense que nous, nous faisons le même travail de changement de perspective en plaçant les cultures "du sud" au centre de  nos préoccupations: on les remet à leur taille !(propos recueillis par HN) LYON POCHE  17 novembre 2004: C’est de ce nulle part multiracial, de cette terre de relégation située entre Seine, Marne et gazomètres, où tous revendiquaient l’exotisme de leurs origines, que chacun se souvient aujourd’hui comme d’un cloaque, ou comme d’une île magnifique… BULLE DE GONES  novembre 2004 : Petite Négresse de l'île Saint-Pierre : dans les années 55/60, l'île Saint-Pierre accueille tous les exilés : des Martiniquais, des Arméniens, des repris de justice et des bougnats, ces Auvergnats qui épousent parfois une fille de l'île. De leur union naî­tra une petite négresse qui se raconte aujourd'hui. Claude Défard a écrit le texte, mi-fiction mi-témoi­gnage, à partir des souvenirs d'enfance d'une native de l'île. Une drôle d'alchimie qui transforme la grisaille en merveilleux.Mention spéciale pour Robbas Biassi Biassi, comé­dien-musicien zaïrois et Raymonde Palcy, lointaine fille d'Afrique originaire de Martinique, qui donnent vie aux textes des deux pièces.AMINA  decembre 2004 (Propos recueillis par Camille Vieux-Fort) :Cette pièce dévoile beau­coup d'aspects de ma vie. Nous avons eu l'occasion d'en faire une première lecture au festival d'acteurs de Tours en mai dernier. Ensuite, il y a eu une discussion avec le public. Certaines personnes ont été émues, d'autres ont ri et à la fin beaucoup se sont mis à raconter leurs propres histoires. "La petite négresse", c'est aussi l'histoire d'une grand-mère et des rapports qu'elle entretient avec sa petite-fille. Cet échange a été très fort . Finalement, parce que c'est l'histoire d'êtres humains, elle est uni­verselle !

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18 octobre 2015

C'EST PAS PéTITE AFFAIRE

c_est_pashuit romanciers africains d'aujourd'hui rient noir

Crée au théâtre des Marronniers à Lyon et à la Maison du Peuple de Pierre Bénite ( 69) en 2004 Avec l’aide de l’ADAMI et du FASILD

Avec Robbas Biassi Biassi et  Raymonde Palcy

Adaptation et mise en scène Claude Défard assisté de Magali Berruet
Lumière Jord Le Dortz
Musiques Robbas Biassi Biassi
Textes de Tierno Monénembo, Emmanuel Dongala,  Patrice Nganang , Ken Saro-Wiwa, Ahmadou Kourouma , Pepetela, A Wabéri, Lye M Yoka - textes chantés Claude Défard et Robbas Biassi Biassi

Une Afrique des villes, et des enfants

Pas de masque, pas de conte, pas de boubous, pas de griot. Nous sommes dans une Afrique citadine d’aujourd’hui. D’Abidjan à Djibouti en passant par Luanda domine la voix de l’enfant aux multiples visages : enfant soldat, enfant guide, enfant juge et observateur aussi…La musique, ce n’est pas toujours la percussion attendue ; le jazz parfois débarque pour revisiter ses propres origines. Il y a aussi un chien, qui sait tout des coucheries et des petits arrangements des quartiers de la capitale… Il y a des mystères comme l’effondrement soudain d’immeubles flambant neufs… Et des envahisseurs extraterrestres qui finissent par devenir sacrément encombrants… Sur scène deux comédiens : Robbas Biassi Biassi, un Zairois qui est aussi musicien ; Raymonde Palcy, « africaine » de la dispora puisque Martiniquaise. Et de la musique : saxophone, sanza et lokolé…Des guerres, bien sûr, guerres civiles, guerres sournoises, guerres sanglantes… mais il y a aussi ceux qui préfèrent le plaisir, celui du khat ou du vin de palme. D’Abidjan à Djibouti en passant par Luanda et par Yaounde résonne le rire de six romanciers africains d’aujourd’hui, six satiristes de leur société…Un rire communicatif mais noir.

les auteurs

Tierno Monénembo : Né en 1947 en Guinée francophone, il a dû fuir son pays à l’âge de vingt ans et vit actuellement à Caen. * L'Aîné des orphelins" ( Le Seuil) Emmanuel Dongala : Né en 1941 en R.P. du Congo, francophone…De père congolais et de mère centrafricaine, il estaujourd'hui professeur de chimie dans le Massachusetts et professeur de littérature africaine francophone dans l'état de New-York. * Jazz et vin de palme "( Serpent à plumes) Patrice Nganang : Né au Cameroun en 1970, francophone…II s'est installé en 2000 aux Etats-Unis où il enseigne les langues et les littératures française, francophone et allemande. * Temps de chien 2001"(le Serpent à Plumes) Prix Marguerite Yourcenar en 2001 et Grand Prix de l'Afrique Noire en 2003  Ken Saro-Wiwa : Ecrivain, président de l'Association des écrivains nigérians, il avait fondé en 1990 sa propre maison d'édition. II était président du Mouvement pour la survie du peuple ogoni qui lutte contre les ravages écologiques et économiques infligés par les compagnies pétrolières. Son discours ne plaisait pas aux dirigeants nigérians. Accusé de meurtre il a été condamné par un tribunal d'exception à la suite d'une mascarade de procès. II a été pendu en novembre 1995.   *Sozaboy 1998' (Actes Sud) Ahmadou Kourouma : Né en 1927 en Côte d'Ivoire, francophone, mort à Lyon en 2003…Publie son premier roman en 1968, Les Soleils des indépendances, qui marque un tournant dans la création littéraire francophone. Très vite, le roman devient une référence pour bon nombre d'écrivains africains.Mais, en disgrâce avec le pouvoir ivoirien pour en avoir dénoncé les errements, il ne peut pas poursuivre immédiatement sa carrière littéraire et ce n'est que 20 ans plus tard qu'il publiera son second roman, Monnè, outrages et défls.. II obtient en 1999 le Prix du Livre Inter pour En attendant "Le Vote des bêtes sauvages".       * Allah  n’est pas obligé" (Le Seuil) Pepetela : Né en 1941 en Angola, lusophone…Dès 1960, il participe à la guerre d'indépendance avec le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola. A l'issue de celle-ci, en 1975, il est nommé ministre de l'Education. Il a écrit une dizaine de livres publiés en Angleterre, Italie, Espagne et Pays-Bas. * L’Esprit des eaux" (Actes Sud) Abdourahman Waberi : Né en 1965 à Djibouti. Waberi  raconte son pays dont l'histoire récente n'est consignée nulle part, du fait de la censure nationale et de l'indifférence internationale. Son pays, c’est selon le titre d’un de ses ouvrages un " Pays sans ombre" (Le Serpent à plumes). Lye M Yoka : est né à Kinshasa en 1947. Il a été directeur artistique du théâtre national du Zaïre. Ses "Lettres d'un Kinois à l'oncle du village" * ( L'Harmattan) ont d'abord paru dans la presse.

PRESSE

EKODAFRIK   N° 82 du 28 janvier 2005  « C'est grande affaire !  Un fil conducteur : le récit d'enfant; une ligne rouge: la guerre. Robbas Biassi Biassi et Raymonde Palcy endossent tour à tour le rôle de l'enfant­ griot qui dit, confesse, raconte, ment aussi parfois...Sur scène, un univers volontairement dé­pouillé, Pas de statuette ni de masque afri­cain, pas de boubous ni de gris-gris... Haro sur les clichés d'une Afrique villageoise peuplée de vieux sages palabrant avec indolence au pied du baobab. L'Afrique d'aujourd'hui a des buildings qui s'écrou­lent sous le fracas des kalachnikovs (... ) Il y a ces enfants soldats, bar­dés d'armes, cigarettes aux lèvres qui sans ambages ra­content qu'ils ont tué, massa­cré. Il y a ceux qui assistent impuissants à la petite mort annoncée d'un peuple rongé par le khat, cette herbe que l'on mâche à longueur de journée; elle immunise contre la faim, la peur... la conscience. Rele­vons à ce propos le jeu de Raymonde Palcy qui d'une voix métalli­que, atone, sans âme, dit l'inhi­bition conférée par cette dro­gue (…)Mais que l'on ne s'y trompe pas, le rire est très souvent au rendez-vous tant par le français-petit nègre cher à bien des auteurs africains contemporains qu'à des situations on ne peut plus incongrues et hilarantes. On rit, noir, jaune aussi.. Robbas Biassi Biassi saxophone en bouche et sanza à la main marque le passage d'un texte à l'autre accompagné d'une petite chanson, légère et douce  mais à bien y écouter non dénuée de gravité... » Noémie Grataloup

 

Politis 21 octobre 2004  :   « La compagnie La Poursuite porte au théâtre des littératures contemporaines qu’elle aime et veut faire partager. Des textes qui par leur contenue et leur forme questionnent la société : paroles de détenus, d’enfants, d’esclaves, de marginaux. Une réflexion sur le racisme et la condition des Noirs » Emery  Taisne   

Cité Black Lundi 18 octobre  2004  :  « …Sur la carte que nous avons appris tous à l'école, l'Europe est au centre, donc très grosse, l'Afrique  en bas à droite, donc toute petite.  Un géographe, je crois qu'il s'appelle s'appelle Peters, a dessiné une autre projection : l'Afrique au centre, donc plus grosse, l'Europe au coin, donc petite... Je pense que nous, nous faisons le même travail de changement de perspective en plaçant les cultures "du sud" au centre de  nos préoccupations: on les remet à leur taille !…(propos recueillis par H N)

Amina Décembre 2004 : "Une pièce à deux comédiens montée par Claude Défard, à partir de huit extraits de romanciers africains contemporains et de romanciers francophones, anglophones et hexophones… Un spectacle  pour mon­trer que l'Afrique n'est pas un pays mais un continent. … des cultures…"

Bulle de gones novembre 2004 : « Claude Défard a mis en scène une Afrique des villes et des pays qui rient noir, à la fois réelle et imaginaire avec en filigrane l’importance de l’enfance… »

Lyon Poche 17 novembre 2004…C'est pas pétite affaire porte un regard noir et rigolard sur l’Afrique d’aujourd’hui avec une ironie d’autant plus mordante que ce sont des personnages d’enfant qui la portent. Tout se se passe ici en ville dans un incroyable chaos de trottoirs surpeuplés à mille lieues de la brousse…

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